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Des astuces pour optimiser vos départs en triathlon et en eau libre

En ce beau mois d’août 2023, il semble très opportun de parler d’une discipline qui passionne de plus en plus de sportifs : le triathlon. C’est une alliance parfaite entre l’endurance, l’agilité et la force. Mais, un aspect de ce défi sportif reste pour beaucoup une énigme : le départ. Comment se positionner ? Comment gérer son énergie ? Quelle est la stratégie idéale pour un début de course optimal en natation triathlon ou en eau libre ? Si ces questions vous taraudent, alors vous êtes au bon endroit.

La stratégie du départ : un élément clé

Pour mieux appréhender la course, il faut déjà comprendre que le départ est un moment stratégique essentiel. Imaginez-vous au milieu d’un océan humain, des coups de coude, des coups de genoux, des nageurs qui se superposent comme de vrais poissons dans l’eau. Et là, vous vous dites : "Où suis-je donc tombé ?". Pas de panique, on respire et on pense stratégie.

L’erreur souvent commise par les débutants est de se lancer à corps perdu dans la mêlée. Stop ! Prenez plutôt un instant pour évaluer la situation. Les premiers à partir sont généralement des triathlètes aguerris. Ceux qui ont passé plus de temps dans l’eau que sur terre. Ils ont une moyenne chronométrique entre une 5 et une 15e en nage libre sur 1 10 fois. Alors si vous n’êtes pas de cette trempe, inutile de vous placer en première ligne.

Se positionner intelligemment

C’est là que votre position sur la ligne de départ entre en jeu. Si cette compétition est votre première, l’idée est de vous placer derrière les nageurs expérimentés. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous allez bénéficier d’un courant positif créé par les autres nageurs. C’est un peu comme si vous étiez dans une voiture suivant un camion sur l’autoroute, le véhicule de devant brise l’air et crée une aspiration qui vous aide à avancer.

Le premier avantage de cette position, c’est que vous évitez la baston de départ, et donc économisez votre énergie. Et le deuxième, encore plus intéressant, c’est que vous bénéficiez de ce courant positif qui peut vous aider à dépasser les autres nageurs. C’est comme si vous aviez une énergie extra venant de ce courant.

Gérer son énergie, c’est gérer sa course

Vous l’aurez compris, dans un triathlon, chaque once d’énergie compte. Les personnes qui se retrouvent au milieu de la mêlée initiale perdent énormément d’énergie. Ils commencent la course en dette d’oxygène, ce qui peut s’avérer catastrophique sur la durée.

Alors oui, vous pourriez perdre une minute à laisser passer les autres au départ. Une minute peut sembler une éternité dans une course. Mais pensez-y comme une énergie économisée, et non pas perdue. C’est un investissement pour le reste de la course.

Le défi de l’eau libre

Et si vous voulez pousser le défi un peu plus loin, pourquoi ne pas tenter la natation en eau libre ? Un défi de 5 ou 10 km en pleine nature, ça vous tente ? C’est une excellente façon de tester votre endurance et de repousser vos limites.

Une fois de plus, la stratégie de départ est primordiale. L’objectif est de nager en crawl le plus possible, car c’est la nage la plus efficace en terme de distance parcourue et d’énergie dépensée.

En résumé

Le départ en triathlon ou en eau libre peut sembler effrayant. Mais avec une bonne stratégie, c’est un moment que vous pouvez utiliser à votre avantage. N’oubliez pas, ce n’est pas celui qui part le plus vite qui gagne la course, mais celui qui sait gérer son énergie et utiliser les opportunités à son avantage. Alors, êtes-vous prêt à plonger ?

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